J'ai trouvé ça à propos d'un concert de 1ère partie des Rakes en décembre 2005:
Car avant les chaudement recommandés et tuants The Rakes, il y avait eu une première partie assez virulente assurée par le groupe rochelais Asyl. On se souvenait de concerts pas très convaincants au festival les Efferv’Essonne et en première partie de grabataires nommés The Stranglers ; et bien depuis, le groupe a effectué des progrès notables. Car ça joue désormais vite, fort et bien : mention particulière au guitariste énervé
roi du riff tsunami , au batteur
aussi sec que méchant et au percutant bassiste. Grâce à l’énergie déployée par le combo, la plupart des morceaux tiennent la route. Ça se reconnaît à un signe qui ne trompe pas : cette irrépressible envie de taper du pied comme un maniaque. Comme sur le remuant titre 1975 (extrait du premier EP), joué en ouverture : un véritable tube où le chanteur s’exprime en anglais. Après, le chant (principalement en français) se gâte un peu, à une ou deux exceptions près ; les textes sont trop "clichés adolescents" et la voix manque de mordant :
on dirait du Nicola Sirkis. Eh faut se laver les oreilles petit journaliste! Ouch ! C’est dommage car en se lâchant plus dans le micro, c'est à dire en hurlant comme un damné, voire en rajoutant un effet distordu sur la voix, tout en évitant les poses un peu risibles (sans doute dues au trac) et les
blagues foireuses merde ils sont repérés , tout cela pourrait être excellent… Il reste néanmoins une poignée de tubes potentiels traversés par des guitares post punk tranchantes (la rencontre en studio avec Andy Gill du Gang Of Four semble avoir porté ses fruits) et boostés par des rythmiques hystériques.